Doutes sur les causes du décès des otages juifs

Des experts de la médecine légale doivent déterminer les causes réelles de la mort des otages.

Le commando indien envoyé pour sauver les vies des otages juifs et israéliens retenus par des terroristes dans la Maison Habad à Mumbai aurait par inadvertance tué un - ou plusieurs - otages.

C'est ce qu'a rapporté par téléphone dimanche au Jerusalem Post le chef de l'équipe, Haïm Weingarten, du groupe de secours israélien Zaka présent à Mumbai.

"D'après ce que j'ai vu, je ne peux pas identifier le type de balles sur les corps des victimes, je ne crois pas que les terroristes aient tué tout les otages", a déclaré Weingarten.

Bien qu'on ne puisse pas encore déterminer précisément l'heure de décès de chaque victime - faute d'informations médico-légales précises - les six juifs et israéliens retrouvés dans la maison Habad sont morts de leurs blessures par balles ou causées par des éclats d'obus après des explosions de grenade, a poursuivi Weingarten.

Il a cependant ajouté ne pas savoir qui a tiré ou jeté les grenades qui ont blessé les otages.

D'après les observations de l'équipe de secours Zaka, "certaines victimes de la maison Habad sont mortes mercredi (lorsque les terroristes armés ont fait irruption dans le bâtiment), d'autres jeudi, et encore d'autres vendredi (quand le raid du commando indien a commencé)", a affirmé Weingarten.

Dimanche 30 novembre au soir, une deuxième équipe Zaka, accompagnée d'experts de la police médico-légale, sont arrivés à Mumbai à bord d'un avion de l'armée de l'air.

Selon un responsable du groupe de secours, l'appareil doit très probablement rapporter en Israël les corps des otages lundi 1er décembre en fin de journée.